Cecile Giovannini est une artiste visuelle qui partage sa vie entre l’Italie et la Suisse. Son travail parle du pouvoir de la fiction et de la capacité qu’elle a à extraire et magnifier le merveilleux dans le réel. L’imaginaire de Cecile s’est construit nourri par les histoires familiales, les légendes païennes, l’imagerie catholique, le cinéma et la forêt dans laquelle elle a grandi. L’art de la fiction est un moyen de construire un lieu unique, où se mêlent éléments inventés et personnages familiers, le plus souvent féminins. Un lieu où les peurs et autres sentiments se matérialisent sous les traits de créatures fantastiques ou d’atmosphères aux couleurs fortes.
Même si sa technique de prédilection est la peinture, son univers s’étend bien au-delà et s’exprime sous des formes multiples comme la rotoscopie (technique d’animation qui consiste à repeindre des éléments sur une séquence filmée), l’animation classique, l’installation, l’interactivité et le collectif. En effet, depuis quelques années elle réalise des projets qui, pour être menés, nécessitent de travailler en équipe : mise en lumière, production textuelle, effets spéciaux, son, nouvelles technologies, décors. Elle considère l’acte créatif collectif comme une manière de construire une mémoire en commun au travers d’une œuvre.
Son travail s’expose dans les musées, les centres d’art, les festivals, en Suisse, en Italie, en Allemagne, sur le web, et même au Canada. Elle publie plusieurs récits dessinés dans des ouvrages collectifs en Suisse et en Angleterre. Elle collabore avec de nombreux musiciens, des marques éthiques et autres clients à travers le monde. Elle est membre de l’Avocat Studio, association fondatrice du centre culturel et expérimental Villa Mirage situé dans l’ancienne usine d’aluminium de Martigny, en Suisse.