L’art de l’affût ou l’errance vagabonde
La photographe aime décrire ses journées de terrain en termes d’«errances photographiques». Parfois les traces laissées dans la neige lui servent de repères, parfois les sons alentours guident sa direction.
Une devise? L’éloge de la lenteur. D’abord parce que le but n’est jamais géographique, ensuite parce qu’au fond, elle n’a pas de but…
«Partir errer est tellement plus libérateur que partir observer.»
Pour certaines espèces toutefois, l’affût – soigneusement réfléchi et cette fois avec un but précis d’observation – l’oblige à plus de rigueur. Elle y trouve un certain équilibre, et sans vraiment s’en apercevoir, parfois les heures d’affût se transforment en jours, qui se transforment en semaines…
La faune alpine c’est un joyau d’émotions, et plonger son regard dans celui d’un animal sauvage quel qu’il soit reste pour elle un moment indescriptible